Aujourd'hui, plongée, plongée, plongée !
Nous retrouvons Sébastien à 8h45 pour la plongée profonde sur le housereef d'Ellaidhoo. Nous nous équipons avec l'aide précieuse de l'équipe du centre qui nous assiste lors du capelage.
Sébastien nous fait le briefing de la plongée. Le but est de voir ce qui se passe au delà de 25m de profondeur, de sentir si la narcose des profondeurs agit sur notre corps. Pour tester notre réactivité, nous faisons quelques calculs en surface, nous devrons faire de même au fond.
Une fois à l'eau, nous descendons petit à petit le long d'un bout. A 25m, nous arrivons au fond et devons nous écarter du tombant pour aller au delà des 30 m. Bien que cela soit interdit par la législation maldivienne de plonger à plus de 30m, nous nous posons à genoux sur le sable à 32m de profondeur.. bouhh les vilains hors la loi !! Sébastien sort alors sa petite ardoise pour que nous fassions les calculs. Rien de bien sorcier. 12+8-6, compter des ronds et des croix, nous réalisons un sans faute dans un temps digne d'un étudiant en classe prépa ! Tout va bien.. nous contrôlons nos appareils de mesure plusieurs fois pour voir si nous sommes toujours sensibles aux mesures de sécurité.. c'est OK, nous poursuivons notre chemin.
A quelques mètres de là, nous contournons une épave sans nous y attarder . Cela devait être un ex-bateau Schtroumpf car d'étranges champignons en béton ont été scellés tout autour.
Nous finissons la plongée à une profondeur moindre pour pouvoir profiter plus longtemps du paysage.
De retour, c'est l'heure de réviser nos connaissances théoriques, nous repartons at home chercher nos manuels PADI et nous corrigeons les questionnaires sur la plongée profonde et la plongée en dérive.
Carte des sites de plongée
Après le déjeuner, vient 14h45, l'heure d'embarquer sur le Maaria, le dhoni qui va nous conduire sur le lieu de notre plongée en dérive. Le site se trouve à environ 25 minutes de mer d'Ellaidhoo. Nous commençons à nous préparer quasi depuis le départ.
Une fois arrivés, notre instructeur et un membre du staff contrôlent le courant. Il est faible. Ce sera une petite dérive. Effectivement,l e courant est très faible. Nous avons le temps de descendre tranquillement. Au fond, toujours autant de vie. Le peu de courant fait qu'il n'y a quasiment pas de requin en train de patrouiller. Nous n'apercevons qu'un requin pointe blanche.
Après le déjeuner, vient 14h45, l'heure d'embarquer sur le Maaria, le dhoni qui va nous conduire sur le lieu de notre plongée en dérive. Le site se trouve à environ 25 minutes de mer d'Ellaidhoo. Nous commençons à nous préparer quasi depuis le départ.
Une fois arrivés, notre instructeur et un membre du staff contrôlent le courant. Il est faible. Ce sera une petite dérive. Effectivement,l e courant est très faible. Nous avons le temps de descendre tranquillement. Au fond, toujours autant de vie. Le peu de courant fait qu'il n'y a quasiment pas de requin en train de patrouiller. Nous n'apercevons qu'un requin pointe blanche.
Bateau revenant de la pêche... poisson frais au menu chaque jour ! miam
Nous sommes de retour sur l'île vers 17h, juste le temps de prendre une petite douche et Sébastien nous attend pour les révisions PADI sur la plongée de nuit. Nous nous dépêchons car à 18h45, la nuit tombe et nous devons être dans l'eau avant.
après le questionnaire, nous nous équipons donc et partons à l'eau. A peine mouillée, «Pchhhhhhh», je commence à perdre de l'air. Le joint torique de ma bouteille est défectueux... il faut que je ressorte de l'eau, que j'enlève tout pour changer le joint. J'ai bien fait de bien observer comment le gars du staff faisait car à ce moment là, plus personne pour m'aider. Seul problème, au moment de ré-ouvrir la bouteille, impossible de tourner le robinet... coup d'oeil à droite à gauche, aucun homme fort en vue.. aie aie aie... je réessaye en vain pendant que le soleil se couche ! Heureusement, quelqu'un passe et me voyant suer à grosses gouttes vient me prêter main forte. Ça avait l'air si facile ^^.
Je retourne à l'eau et nous partons à 4 + Sébastien : Nico, moi, André un français et Franco, un italien chirurgien et photographe équipé pour faire le portrait nocturne de la faune locale.
Les impressions de nuit sont fantastiques. Des poissons dorment, d'autres chassent. Quelques gros spécimens apparaissent soudainement dans le faisceau de nos lampes. Nous cheminons tranquillement le longe du tombant. Un pointe blanche fait une brève apparition en dessous.. visite éclair ! Je m'attarde un peu sur une crevette qui reste immobile sous les sun lights de ma torche. Nos pressions d'air diminuent, il se fait temps d'interrompre la plongée. Nous refaisons surface. Problème, nous avons dépassé la sortir prévue. Nous n'avons pas vu le bout indiquant la passe. De loin, les lumières de l'île nous donnent l'impression d'être assez éloignés. Nous nous rapprochons à la nage. 2ème problème, il s'avère que nous sommes au Sud Est de notre île et c'est l'endroit où les vagues se forment sur le platier et se brisent sur le mur de protection d'Ellaidhoo. Les vagues ne sont pas grosses mais il y a peu de fond et nous sommes lourdement chargés. Bouteille sur le dos, palmes aux pieds, main droite prise par la torche, nous sommes entraînés par la houle vers le mur. La suite est inévitable, nous nous faisons baladés le long du mur par les vagues. J'arrive près de Seb mais me fait ré embarquer en arrière par une vague, je dérive une peu. Dans la panique, Franco essaye de sauver son matériel photo et nous tombe régulièrement dessus. Nous sommes ballottés comme des quilles. Nico et Sébastien réussissent à grimper sur le mur. Sébastien s'occupe de Franco et d'André. Nico s'occupe de moi. André perd sa lampe que je récupère au passage. Seb finit par venir me déséquiper et réussit à me tirer en haut du mur. Nous voilà à l'abri des vagues... Plus de peur que de mal, juste quelques égratignures et de futurs bleus en perspective. Il reste à passer le mur et à transporter le matériel jusqu'à la plage. Pas évident de se déplacer sur les rochers avec ses palmes et hors de question de les enlever car aucune envie de me blesser les pieds. Rapidement, il est possible de se remettre dans l'eau et de rentrer à la nage... Une fois à terre, Franco constate l'étendue des dégâts sur son matériel. Son phare semble fichu, la batterie a craché un épais jus noir.
De jour, et vu de l'île, ça donne ça au niveau des vagues contre la digue
Nous rentrons au centre rincer notre matériel. Une bonne douche. Le repas. Et, nous nous retrouvons entre français au bar pour la divers night.
Les russes sont conviés à la Diver's night, les autres aussi !
Nous sommes de retour sur l'île vers 17h, juste le temps de prendre une petite douche et Sébastien nous attend pour les révisions PADI sur la plongée de nuit. Nous nous dépêchons car à 18h45, la nuit tombe et nous devons être dans l'eau avant.
après le questionnaire, nous nous équipons donc et partons à l'eau. A peine mouillée, «Pchhhhhhh», je commence à perdre de l'air. Le joint torique de ma bouteille est défectueux... il faut que je ressorte de l'eau, que j'enlève tout pour changer le joint. J'ai bien fait de bien observer comment le gars du staff faisait car à ce moment là, plus personne pour m'aider. Seul problème, au moment de ré-ouvrir la bouteille, impossible de tourner le robinet... coup d'oeil à droite à gauche, aucun homme fort en vue.. aie aie aie... je réessaye en vain pendant que le soleil se couche ! Heureusement, quelqu'un passe et me voyant suer à grosses gouttes vient me prêter main forte. Ça avait l'air si facile ^^.
Je retourne à l'eau et nous partons à 4 + Sébastien : Nico, moi, André un français et Franco, un italien chirurgien et photographe équipé pour faire le portrait nocturne de la faune locale.
Les impressions de nuit sont fantastiques. Des poissons dorment, d'autres chassent. Quelques gros spécimens apparaissent soudainement dans le faisceau de nos lampes. Nous cheminons tranquillement le longe du tombant. Un pointe blanche fait une brève apparition en dessous.. visite éclair ! Je m'attarde un peu sur une crevette qui reste immobile sous les sun lights de ma torche. Nos pressions d'air diminuent, il se fait temps d'interrompre la plongée. Nous refaisons surface. Problème, nous avons dépassé la sortir prévue. Nous n'avons pas vu le bout indiquant la passe. De loin, les lumières de l'île nous donnent l'impression d'être assez éloignés. Nous nous rapprochons à la nage. 2ème problème, il s'avère que nous sommes au Sud Est de notre île et c'est l'endroit où les vagues se forment sur le platier et se brisent sur le mur de protection d'Ellaidhoo. Les vagues ne sont pas grosses mais il y a peu de fond et nous sommes lourdement chargés. Bouteille sur le dos, palmes aux pieds, main droite prise par la torche, nous sommes entraînés par la houle vers le mur. La suite est inévitable, nous nous faisons baladés le long du mur par les vagues. J'arrive près de Seb mais me fait ré embarquer en arrière par une vague, je dérive une peu. Dans la panique, Franco essaye de sauver son matériel photo et nous tombe régulièrement dessus. Nous sommes ballottés comme des quilles. Nico et Sébastien réussissent à grimper sur le mur. Sébastien s'occupe de Franco et d'André. Nico s'occupe de moi. André perd sa lampe que je récupère au passage. Seb finit par venir me déséquiper et réussit à me tirer en haut du mur. Nous voilà à l'abri des vagues... Plus de peur que de mal, juste quelques égratignures et de futurs bleus en perspective. Il reste à passer le mur et à transporter le matériel jusqu'à la plage. Pas évident de se déplacer sur les rochers avec ses palmes et hors de question de les enlever car aucune envie de me blesser les pieds. Rapidement, il est possible de se remettre dans l'eau et de rentrer à la nage... Une fois à terre, Franco constate l'étendue des dégâts sur son matériel. Son phare semble fichu, la batterie a craché un épais jus noir.
De jour, et vu de l'île, ça donne ça au niveau des vagues contre la digue
Nous rentrons au centre rincer notre matériel. Une bonne douche. Le repas. Et, nous nous retrouvons entre français au bar pour la divers night.
Les russes sont conviés à la Diver's night, les autres aussi !
Pour se faire pardonner, Seb nous paie un verre et boit pour oublier. Nous restons bavarder jusqu'à 23h30 jusqu'à ce que Morphée nous appelle.
1 commentaire:
ahaha au moins on s'en souviendra =)
Bon récit bien écris bravo.
Enregistrer un commentaire